Année 2024 / 2025
2024
– Samedi 12 Octobre 2024
– Samedi 9 Novembre 2024
– Samedi 14 Décembre 2024
2025
– Samedi 1er Février 2025
– Samedi 15 Mars 2025
– Samedi 26 Avril 2025
– Mai/Juin : date à préciser
Année 2023 / 2024
- 1ère séance : samedi14 octobre 2023
1ère partie théorique « De la psychopathologie de la vie quotidienne au Nouveau Roman – Le souffle de l’anodin » – Thierry Nussberger
2ème partie clinique : « On ne badine pas avec l’anodin » – David Sellem – Thierry Nussberger – et les participants - 2ème séance : samedi 18 novembre 2023 :
1ère partie théorico-clinique : « J’hallucine ! Vécus ordinaires et extraordinaires. »
Intervenant : Renaud Evrard, psychologue, maître de conférences HDR en psychologie à l’Université de Lorraine, et co-fondateur du Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles.
« L’expérience de l’hallucination est redoutée par tous. Nous sommes censés percevoir ce que le monde inscrit dans nos sens et non ce que notre psyché y rejette. Le moindre glissement de la perception en hallucination pourrait théoriquement être sanctionné par le discours psychiatrique, si bien que ce vécu réside d’abord dans l’intimité, s’il ne devient pas trop envahissant. Pour le clinicien, l’hallucination peut donc apparaître dans toute sa discrétion, à plus d’un titre. Il peut l’extraire de sa cachette et en faire un élément diagnostic majeur ; ou l’interroger plus en profondeur et la contextualiser. Car toutes les hallucinations ne se valent pas. Les recherches psychopathologiques font, depuis la fin du XIXe siècle, le constat d’expériences hallucinatoires plus communes qu’on ne le pense. Cela a conduit à promouvoir un continuum de vécus ordinaires et extraordinaires, emboîtés dans des discours sur-pathologisants (par ex. sur le syndrome de psychose atténuée) ou sous-pathologisants (par ex. avec les entendeurs de voix) aux nombreux écueils. La clinique différentielle structurale, à partir de l’hypothèse des expériences exceptionnelles qui situe l’hallucination comme signe neutre en termes de santé mentale, tente de remédier à cette clinique confuse. »
2ème partie – situation clinique : « Luigi et le glas de la naissance »
Intervenant : Pierre Savonito – Psychologue clinicien
« Le cas de Louis abordé dans cette partie clinique mettra en évidence l’importance du diagnostique de structure. Il illustrera, à la suite de la première intervention, la différence entre l’abord phénoménologique des symptômes ou du comportement, tel que le DSM nous le propose, et l’abord clinique plus structurale de l’approche psychodynamique et plus précisément celle de l’approche lacanienne. Nous verrons en quoi cette distinction et cette orientation a des effets dans la prise en charge ou dans le traitement. - 3ème séance : samedi 16 décembre 2023 :
– Epistémologie :
« Le détail dans le rêve » – Barbara Houbre : Psychologue – psychanalyste – maitre de conférences en psychologie clinique –
co-enseignante du séminaire
« L’importance du détail dans l’œuvre de Freud est conjointe à un changement de méthode. Le déterminisme traumatique envisagé dans un premier temps avec l’étude de l’hystérie, laissera la place à l’importance du détail dans l’interprétation des rêves. Virage théorique signant la rupture avec la médecine et les sciences classiques, le détail poussant à renouer avec l’indéterminé et l’interprétation. Inspiré par Morelli, amateur d’art, Freud se concentre sur des éléments habituellement considérés comme insignifiants. Ainsi, pour identifier l’auteur d’un tableau et repérer sa singularité, il faut s’intéresser aux « petit riens » et aux « choses non remarquées ». Là où finalement, l’artiste est le plus distrait. »
Situation clinique :
« Réflexion sur l’incertitude en médecine à partir d’une pratique clinique d’anatomopathologiste. Apports de la psychanalyse. » – Nathalie Marcon – Médecin – anatomopathologiste – Chef de service d’Anatomie et Cytologie pathologiques à l’Hôpital de Mercy – Metz -assistante des-enseignements au séminaire.
« A l’heure d’une médecine contemporaine, de plus en plus scientifique, comment maintenir un espace subjectif pour que cette médecine reste humaine ? La psychanalyse peut constituer une chance de survie de la clinique en médecine dans une éthique au cas par cas.
A partir d’une pratique clinique de médecin anatomopathologiste, les apports d’un travail psychanalytique seront explorés, en tant qu’il amène à penser son propre rapport au savoir, à réfléchir sur l’incertitude omniprésente et la façon d’y répondre ou de la gérer, à envisager sa position par rapport aux autres. » - 4ème séance : samedi 17 février 2024 :
1ère partie théorique et 2ème partie clinique : « Tag-y-es-tu ? » Sébastien Muller et Swan Bellelle - 5ème séance : samedi 16 mars 2024 :
Ariane BAZAN, Professeure de Psychologie clinique et Psychopathologie, Directrice du laboratoire Interpsy Lorraine – qui nous présentera
En 1ère partie Epistémologie « Le signifiant et le pinson, ces indices qui nous font trembler » –
« C’est de retour de son voyage sur le Beagle en cartographiant les différentes variantes de pinsons selon leurs territoires respectifs après avoir dessiné leurs caractéristiques, en particulier leurs becs, avec un coup de crayon fidèle à l’observation, que Charles Darwin formule cette hypothèse qui dé-téléologise le champ de la biologie : les espèces ne surviennent pas d’abord dans une adaptation parfaite à leur environnement, leur état n’est pas par défaut un état de perfection immanente. Elles naissent du fait de se soumettre à la violence des exigences de l’évolution naturelles, elles prennent leurs formes du fait de ces incisions de la nature. C’était une hypothèse à l’époque dont Freud aurait pu dire anachroniquement « qu’elle est méprisée par la raison », puisqu’elle a été accueillie par une moquerie et un mépris généralisés par les tenants de la biologie respectable. Mais ces mots-là, Freud les a employés pour décrire les liens associatifs et les effets psychiques qui se font sur base de la forme des mots, des signifiants. Freud, comme Darwin, a rédigé ces études de cas avec une loyauté minutieuse aux faits empiriques, même s’il s’agissait d’entendre et d’écrire plutôt que de regarder et de dessiner. Lui aussi s’est rendu compte des variations et des insistances des formes et en a fait une théorie, celle du processus primaire et des représentations de mots, reprises par Lacan dans sa théorie de l’effectivité mentale du signifiant, grâce à la linguistique structurelle de de Saussure. Et l’accueil de cette théorie est souvent également de l’ordre de la moquerie et du mépris. Cependant, il s’agirait maintenant de rendre cette théorie entendable en la soumettant à l’interdisciplinarité et à l’opérationnalisation, afin de faire valoir son potentiel inestimable de subversion quand il s’agit de saisir la condition humaine. Dans cette première partie le signifiant est saisi dans ses dimensions épistémologiques et scientifiques.
La 2ème partie traitera d’un cas clinique qui permettra de prendre la mesure du rôle crucial du signifiant pour le travail clinique. Il s’agit du cas de Marie, en qui se fond la violence intergénérationnelle de deux guerres et des secrets sanglants dont on ne peut que deviner le caractère impitoyable. Quand elle arrive un jour en sueur à la séance, poursuivie par des ombres, elle convoque l’analyste à se saisir du rébus qu’elle s’emploie à incarner. » - 6 ème séance : samedi 13 avril 2024:
Contenu à venir - 7ème séance : samedi 25 mai 2024 :
Contenu à venir - 8 ème séance : samedi 15 juin 2024 :
Contenu à venir
Année 2022 / 2023
- 15 octobre 2022 :
1ère partie théorique : « Langage, parole / Grand Autre, sujet » par David SELLEM
2ème partie clinique : un cas présenté par Olivier LINDEN - 19 novembre 2022 :
1ère partie théorique : « Signifiant/signifié – Métaphore/métonymie dans la théorie lacanienne » par David SELLEM
2ème partie clinique : « Une demande de transition » par Thierry NUSSBERGER
- 03 décembre 2022 :
1ère partie théorique : « Le trait unaire » par Barbara HOUBRE
2ème partie clinique : « Je sais que ce n’est pas vrai mais j’y crois » par Sébastien MULLER - 04 février 2023 :
1ère partie théorique : « Le stade du miroir/schéma L » par Thierry NUSSBERGER
2ème partie clinique : «Logique des ensembles » par David SELLEM - 11 mars 2023 :
1ère partie théorique : « Pulsion et objet a » par Sébastien MULLER
2ème partie clinique : « Le rouge et le noire » par Barbara HOUBRE
- 01 avril 2023 :
1ère partie théorique : « La métaphore paternelle » par Thierry Nussberger
2ème partie clinique : non précisée - 06 mai 2023 :
1ère partie théorique : « La jouissance » par Olivier LINDEN
2ème partie clinique : « HULK l’empêcha de sombrer » par Thierry NUSSBERGER
- 17 juin 2023 :
Nous aurons le plaisir d’accueillir en visio-conférence à l’amphi Pascal notre invité Fabian FAJNWAKS qui sera l’intervenant principal de cette matinée.
1ère partie théorique : « R.S.I. / réel, symbolique, imaginaire » par Fabian FAJNWAKS
2ème partie Clinique : Titre de l’intervention de Fabian FAJNWAKS non précisée - Fabian FAJNWAKS est psychanalyste à Paris. Membre de l’École de la Cause Freudienne (ECF) et de l’Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Maître de conférences au Département de psychanalyse de l’Université Paris 8. Auteur de nombreux articles et de livres, dont : Clartés de tout – de Lacan à Marx, d’Aristote à Mao, un ouvrage d ‘entretiens avec Jean-Claude Milner, conduits avec Juan Pablo Luchelli, publié chez Verdier, Paris, 2011 ; il a contribué à Elles ont choisi – Les homosexualités féminines, un ouvrage collectif sous la direction de Stella Harrison, Éditions Michèle, 2013 ; il a co-dirigé avec Clotilde Leguil et participé à l’ouvrage collectif Subversion lacanienne des théories du genre, in coll. « Je est un autre », des Editions Michèle, 2015. Il est l’actuel rédacteur en chef de la revue La cause du désir.
En 2021 / 2022
Samedi 16 octobre
samedi 13 novembre
samedi 11 décembre
2022
samedi 15 janvier
samedi 26 février
samedi 26 mars
samedi 30 avril
samedi 31 mai
En 2020 / 2021
samedi 19 septembre
Samedi 10 octobre
Samedi 14 novembre
Samedi 12 décembre
2021
samedi 6 février
Samedi 13 mars
Samedi 17 avril
Samedi 29 mai
Samedi 19 juin
En 2019/2020
2019
Samedi 21 Septembre
Samedi 12 Octobre
Samedi 16 Novembre
Samedi 7 Décembre
2020
Samedi 18 Janvier
Samedi 8 Février
Samedi 14 Mars
Samedi 4 Avril – annulée Covid
Samedi 16 Mai- annulée Covid
Samedi 13 Juin – annulée Covid
En 2018/2019
2018
Samedi 29 septembre
Samedi 20 Octobre
Samedi 24 Novembre
Samedi 8 Décembre
2019
Samedi 19 Janvier
Samedi 2 Février
Samedi 2 Mars
Samedi 27 Avril
Samedi 25 Mai
Samedi 22 Juin
